Frantz est un artiste dont le travail est marqué par une occupation de l’espace abstrait.
Des séries de dessins représentant des profils de personnages abstraits ou traitant d’autres thématiques, dévoilent une vision singulière du monde.
Sa démarche artistique est animée par ses émotions, il dessine la vie par une palette émotionnelle telle qu’il la ressent.
Ses œuvres portent sur la dualité des sentiments, entre joie et tristesse, peur et sérénité… une complémentarité d’émotions qui, selon Frantz, anime le questionnement intérieur de l’être humain sur son passé, son présent et son avenir en tant qu’Homme.
« Ma peinture et mes collages sont un seul et même langage, peuplé de créatures imaginaires, qui rivalisent souvent avec la matière. C'est dans cet univers que gravite le personnage "Mr HIPPO" ( tête en forme de cercle) décliné au masculin ou au féminin selon l'envie; pour y trouver le juste équilibre... peinture, crayon, marqueur, carton, papier, toile, bois, crépi, colle vinylique. Autant de matériaux pour servir mon "terrain de jeu" et ma technique de prédilection: les techniques mixtes. J'élabore au fur et à mesure de mes recherches des" peintures objets", tels des jouets aux gammes de couleurs vives.
Chaque toile naît d'abord sur un carnet de croquis, sauf pour les collages où j'avance au feeling pour créer une unité, parfois en suivant une thématique. Mon travail s'inspire de mon journal intime, de mes divagations humoristiques ou des courants picturaux du 20e siècle et des siècles précédents...
Né en 1971, (de mon vrai nom: Hippolyte Lafabrie) j'évolue au sein d'un milieu artistique familial dès mon enfance. Très jeune, je découvre les nombreux musées parisiens et les galeries, en suivant mon père, lui-même peintre et lithographe installé à Paris. Mes premiers centres d'intérêts et influences se portent sur la bande dessinée franco-belge. Une influence que l'on peut retrouver dans mon travail.
Le dessin est un élément important, structurant dans mon parcours artistique. Je dessine depuis mes premières années . Mes artistes préférés ont d'abord été des dessinateurs de BD ou des musiciens de rock. Dans un premier temps, c'est d'ailleurs la musique que je choisis comme moyen d'expression, derrière une batterie et sur scène... avant de me former sur le tard vers 35 ans, auprès de l'artiste-peintre plasticien Christian Paraschiv, durant deux ans( 2007 -2009). Après un parcours autodidacte commencé en 2001, et quelques cours de dessins aux ateliers de l'ADAC à Paris dans les 90's. C'est lors de l'expo DUBUFFET au centre Georges Pompidou en 2001 qu'a lieu le déclic pour moi. Après une quinzaine d'années passé à peindre et à montrer mon travail régulièrement (2001-2017), j'ai dû stopper mon activité en 2017. Aujourd'hui, après plusieurs années d'interruption je reprends là où je m'étais arrêté... »
Originaire de Metz, je me suis installée dans le sud de la France à Monoblet. La lumière, les paysages ont réveillé ma fibre artistique... la peinture est devenue pour moi une passion dévorante, un moyen d'expression fabuleux, j'essaye de transcrire mes états d'âme, mes émotions, mes souvenirs au travers de mes couleurs et de mes personnages.
La lumière est toujours présente sur mes toiles, comme un réconfort, une thérapie, pour moi l'art est vital, il me permet d'accepter ce que je vis.
Je peins des personnes, des animaux, des paysages, des villes, mais j'exprime des sentiments, des ressentis : chaleur, douceur, tensions fugitives ou permanentes, des destins bien maîtrisés ou qui partent en vrille...
Pour cela j'utilise la peinture à l'huile, depuis les années 90, avec une formation dans des cours et ateliers à Compiègne, Saint-Étienne, et enfin Montpellier, région ou je suis arrivé en 2003. J'ai trouvé, par ce moyen, le bonheur simple, sans calcul de jouer avec les couleurs et d'approcher ces sensations non dites.
C’est à Calais, ancienne cité industrielle et ville portuaire du nord de la France, séparée des falaises de Douvres par la Manche, que naît Ludo Lassalle en 1977.
Dès son plus jeune âge, crayons et pinceaux le démangent. À 8 ans, il intègre l’école des Beaux-Arts de Calais afin d’y suivre une formation académique qu’il achèvera 12 ans plus tard. Par ailleurs, il découvre les premiers tags et graffitis qui commencent à orner les murs de la ville et qui marqueront à jamais sa peinture. Fasciné, il se passionne pour cet art urbain underground qui s’impose et pose à son tour sa signature au gré de ses escapades qui se multiplient. Pratiquant le skateboard, Ludo arpente les coins et recoins de la ville, la planche sous le bras et les bombes sur le dos, en quête de nouveaux spots. Les voies ferrées, qu’il a toujours observées depuis la fenêtre de sa chambre, deviennent ainsi son nouveau terrain de jeux. Il explore la vie artistique urbaine de la région des Hauts de France mais aussi celle de Belgique et d’Angleterre, s’en inspire, expérimente, s’essaye à différentes techniques comme le collage ou le pochoir, transpose sur toiles et poursuit en parallèle, avec toujours le même enthousiasme, ses cours aux Beaux-Arts pour parfaire sa technique. Son exploration l’amènera à poser son empreinte sur le bitume et les murs de Paris, Marseille, Londres, Bruxelles ou encore Amsterdam.
Plus tard, il s’installe à Lille où son activité artistique sera plus prolifique puis quitte le nord pour rejoindre les Cévennes, sa terre d’accueil. Son atelier, avec vue sur voies ferroviaires, s’agrandit, et Ludo continue de peindre avec plus d’ardeur en jouant sur les formats et supports, notamment ceux issus de la récup qu’il se plaît à détourner, tout en multipliant les techniques. Il peint des portraits noir et blanc, des façades, des toits, des rues, friches industrielles ou encore des paysages ferroviaires. Il se perfectionne et trouve son style, l’univers dans lequel il s’épanouit pleinement.
Ludo détaille l’espace urbain sous toutes ses coutures avec moult tâches, coulures et éclats de peinture. Son oeuvre raconte une histoire, son histoire et se fait le témoin de son parcours, de l’environnement dans lequel il a évolué et évolue aujourd'hui : une peinture urbaine, authentique et poétique. Elle éclaire son passage, immortalise et rend hommage à un décor oublié par l’usage et usé par les âges.
Plasticien autodidacte, Arnaud Lahoche invite à la rêverie et au retour à l'enfance avec ses créations d'objets chinés assemblés par soudure à l'arc, rivetage et autres techniques. Son imaginaire nous plonge avec poésie dans un monde enchanteur ponctué de clins d'oeil au souvenir de jouets de notre enfance.
Son travail est détaillé et étudié en amont par la recherche dans un premier temps de pièces issues principalement de récupération chinée ; son monde plein d’humour et d’espièglerie s'articule autour de véhicules, de personnages et d'animaux.
C'est en 2017, à l'âge de 46 ans, que débute son parcours tardif. Natif de Beauvais et expatrié dans la région de Montpellier à l'adolescence, il est d’abord compositeur et pianiste avant tout. Mais l'envie et la curiosité l'amènent vers les arts plastiques après qu’il ait été fasciné par le travail de certains sculpteurs utilisant des objets de récupération, comme l'artiste Australien James Corbett, qui reste une de ses références.
Autodidacte, n'ayant suivi aucune formation dans ce domaine, il va s'aguerrir au fil des mois, tout d'abord en se familiarisant avec la technique d'assemblage par simple rivet et vis, et au fil du temps avec la technique de soudure à l'arc qui lui permet d'aller plus loin dans le détail,la réalisation de ses idées, l’expression de ses envies créatives, poursuivant ainsi sa quête poétique à la recherche de sa Vision Idéale.
Dans quelle mesure l’expression de l’artiste parvient-elle à enrichir le regard d’autrui, ce dernier témoignant d’une quête de sens dont l’œuvre d’art est le miroir ? Telle est la question qui, tout en évoquant l’expérience de l’altérité, est au centre du vocabulaire artistique de Bernard Goutiers.
Sculptrice animalière (humains compris), peintre, auteure, appartenant à l'anti-école de l'art dit "singulier, brut, insolite, hors norme et en marge".
Jean-Claude Perrin, né à Nancy en 1945, se consacre depuis 1993 à la peinture et à la sculpture et a animé pendant plusieurs années une association artistique, le "Groupe Créer" à Epernay. Il réside depuis 2003 à La Grande-Motte en Petite Camargue.
Il a été l’élève de Marcel de Villemoisson, Michèle Taupin et Robbie.
Il est Chevalier de la Légion d'Honneur et Chevalier dans l'ordre National du Mérite.
Esdez travaille uniquement à l’huile. Son cheminement suit ses interrogations qui sont : Le mystère de la vie, la procréation et les rapports humains correspondants: De nombreuses toiles se réfèrent à cette réflexion.
La destructuration du visuel est un axe actuel venant probablement du dessin industriel. Ces toiles tentent de multiplieret superposer les plans en donnant les facettes perceptibles correspondantes avec quelquefois un déphasage entre l'image et le plan. Elles sont issues de nettoyage de couteaux qui peuvent donner des compositions intéressantes.
Après une formation aux Beaux-Arts de Nîmes et une école de Dessin de Mode à Paris, passionnée par le monde ludique de la petite enfance, étant intervenante en milieu scolaire, Lill B. a créé une vingtaine de spectacles de marionnettes et de pièces de théâtre.
Membre de la SACD, auteure de livres pour enfants, passionnée également par le travail du tissu et de ses volumes différents selon l’étoffe utilisée, elle a commencé en même temps que la confection de ses personnages à gaines et à fils, à travailler la peinture en volume sur tissu. Elle a repris à l’acrylique certains de ses petits comédiens de chiffons – Jojo, Bidule, Dame Pieuvre - et prépare avec eux un conte sur la mer.